Bell investit massivement dans le perfectionnement des compétences
À une époque où l’innovation technologique est extraordinairement rapide, Bell Canada, une entreprise de télécommunications traditionnelles, s’affaire à devenir un chef de file des services technologiques et des médias numériques. Oksana Vassilieva est aux premières loges de ce changement.
« J’aime la vision de Bell d’utiliser l’innovation pour stimuler l’expérience client », dit Mme Vassilieva, cadre supérieure de l’équipe nationale de mise à l’essai des mesures de cybersécurité. « Cette transformation s’harmonise avec ce qui se passe dans le monde. »
Mme Vassilieva, qui s’est jointe à Bell en 2005 à titre de consultante en sécurité, travaille au sein de la division des marchés d’affaires de Bell, qui est au service de divers clients, dont les gouvernements fédéral et provinciaux, des fabricants, des détaillants, des compagnies d’assurance et des institutions financières.
La fiabilité et la sécurité des systèmes sont d’une importance capitale pour ces clients. « Notre équipe effectue des simulations de menaces dans le monde réel et nous reproduisons les tactiques, les techniques et les procédures utilisées par les groupes cybercriminels malveillants », explique Mme Vassilieva. « Notre mission est d’aider à assurer la sécurité des clients en cernant les faiblesses et les vulnérabilités de leurs réseaux, de leurs applications Web et mobiles et de leurs services infonuagiques. »
Toutes les équipes, qu’elles soient associées au marketing, aux finances, aux services juridiques ou aux opérations, mettent fortement l’accent sur la technologie. C’est une organisation incroyablement diversifiée. « L’un des grands avantages de Bell, c’est l’étendue et la portée de l’entreprise », a déclaré Payal Gabrani-Bahl, vice-présidente principale, Marketing auprès des consommateurs. « Vous pouvez assumer tellement de rôles différents à l’interne et mener des carrières complètement différentes. »
Lorsqu’elle était étudiante en économie à l’Université de Waterloo, Mme Gabrani-Bahl envisageait une carrière dans le secteur des services financiers jusqu’à ce qu’elle fasse un stage d’enseignement coopératif de quatre mois chez Bell.
« Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai essayé certaines choses. Ensuite, un cadre avec qui j’avais travaillé pendant mon stage m’a demandé si je désirais travailler avec lui », explique Mme Gabrani-Bahl. « C’était un leader phénoménal, alors j’ai accepté son offre et je suis ici depuis. »
C’était il y a près de 20 ans. Son parcours inclut des passages dans la stratégie d’entreprise, le développement de produits, les ventes et la distribution, le marketing et maintenant le volet consommateurs de l’entreprise, qui comprend Internet et la télévision résidentielle, la technologie vocale et la sécurité résidentielle ainsi que les services de téléphonie cellulaire sans fil.
Bell encourage la mobilité professionnelle au moyen de diverses plateformes de perfectionnement professionnel. L’entreprise investit dans le talent en STIM et le perfectionnement professionnel individuel grâce à des ressources internes offertes par Bell U (Université Bell).
Il s’agit notamment de programmes de niveau universitaire en intelligence d’affaires, en infonuagique, en cybersécurité, en science des données et en développement de logiciels. Au cours des trois dernières années, des centaines d’employés ont terminé au moins un de ces programmes. Les employés qui s’intéressent à l’évolution des tendances technologiques ont accès au Carrefour d’apprentissage Bell, qui est alimenté par LinkedIn Learning.
Bell offre également des programmes de mentorat conçus pour renforcer les compétences de chaque employé et favoriser une solide culture axée sur la haute technologie. L’entreprise soutient les employés qui souhaitent obtenir des diplômes, des certifications et des accréditations externes pertinents pour leur emploi.
« J’ai eu des leaders fantastiques qui ont consacré du temps à m’encadrer et à m’aider à arriver là où je suis aujourd’hui », dit Mme Gabrani-Bahl.
Chez Bell Canada, on accorde toujours la priorité à l’employé.
Au début de sa carrière, Stacey Hoirch assumait des fonctions au sein d’un cabinet comptable. Elle a ensuite travaillé pour un grand fabricant et une multinationale pharmaceutique avant de se joindre à Bell Canada. Elle s’attendait à rester chez Bell pendant environ cinq ans avant de chercher une nouvelle occasion ailleurs. C’était il y a 17 ans.
« Je ne pensais pas demeurer chez Bell longtemps, mais je suis toujours là et j’adore ça », dit Mme Hoirch, vice-présidente, Contrôleure déléguée et planification. « Bell est une grande entreprise nationale, mais il est facile de s’y retrouver, surtout quand on commence, parce que les gens sont toujours prêts à vous appuyer. C’est une culture très solidaire. »
Nicolas Carrara, qui a quitté sa France natale pour mettre le cap sur Montréal afin de poursuivre une maîtrise en stratégie d’affaires, s’est joint à Bell en 2019. Il croit qu’il est possible de mener une longue carrière enrichissante au sein de l’entreprise.
« Pendant mes études de maîtrise, j’ai eu l’occasion de discuter de Bell Canada avec deux directeurs », explique M. Carrara, responsable du programme d’incubateur et d’accélérateur au sein de l’équipe chargée de l’innovation des services 5G. « Ils parlaient de leur travail et des occasions percutantes offertes par Bell qui permettraient de m’épanouir. Jusqu’à présent, ce fut un parcours merveilleux. »
On lui a notamment confié la responsabilité de développer un laboratoire d’innovation de pointe, que lui et son équipe transforment en un centre d’innovation avec des bureaux à Montréal et à Toronto.
« Chaque fois que j’ai eu besoin d’un leader pour discuter de certains défis ou pour obtenir tout simplement une réponse à mes questions, on ne m’a jamais tourné le dos », dit-il. « On me disait plutôt 'réservons du temps', 'parlons-en' et 'comment puis-je t’aider'. J’ai même pu discuter de la structure financière et de la culture de l’innovation avec deux vice-présidents principaux. C’est incroyablement motivant. »
En tant que cadre supérieure, Mme Hoirch affirme que son rôle consiste en grande partie à écouter et à être accessible. Les deux sont essentiels au maintien en poste des employés et au développement des talents. « J’ai des discussions hebdomadaires avec mes subordonnés directs », dit-elle. « Il y a toujours une occasion de parler de ce qui se passe avec leurs équipes et de planifier leurs objectifs de l’année prochaine.
« Les employés font l’objet d’évaluations officielles au milieu et à la fin de l’année, mais les conversations ne s’arrêtent pas là », dit Mme Hoirch. « C’est une discussion qui s’échelonne sur 12 mois, 52 semaines », ajoute-t-elle. « Il s’agit simplement d’avoir des conversations avec les employés et de les soutenir s’ils ont le goût d’essayer quelque chose de différent. L’accent est toujours mis sur l’employé. C’est l’un des points forts de la culture de Bell. »
Le perfectionnement professionnel est une autre grande priorité chez Bell, dit-elle. L’entreprise offre un large éventail de documents de formation internes auxquels les employés peuvent accéder par l’entremise des ressources en ligne de la zone carrière. Il y a entre autres des cours sur la façon de communiquer efficacement, oralement ou par écrit, et sur la façon de comprendre un auditoire. « J’ai évidemment utilisé ces ressources », dit Mme Hoirch.
Bell offre également d’autres formations sur le bien-être général de ses employés, notamment sur des sujets liés à la vérité et à la réconciliation, ainsi que sur la santé mentale, la diversité, l’inclusion et l’appartenance, ainsi que les préjugés inconscients.
L’entreprise soutient par ailleurs le perfectionnement de ses employés grâce au programme de mentorat de Bell. Le programme favorise la création d’un environnement qui permet aux employés d’échanger des connaissances, de remettre en question leurs croyances et de promouvoir une mentalité de perfectionnement. Mme Hoirch a elle-même participé au programme tout au long de sa carrière, à la fois comme mentore et mentorée. Elle dit qu’elle « apprécie les relations créées grâce à des liens que vous n’auriez pas nécessairement la chance de tisser dans le cadre de vos interactions quotidiennes ».
Bell Canada est bien branchée sur les parcours de carrière
Au printemps 2020, alors au plus fort de la pandémie, Babette Smith termina un diplôme universitaire de premier cycle en génie logiciel à l’Université McGill, ce qui n’était pas exactement le meilleur moment pour lancer sa carrière. Heureusement pour elle, le programme des nouveaux diplômés de Bell Canada lui a offert un début en douceur.
« Le programme des nouveaux diplômés a vraiment été bénéfique », dit celle qui est maintenant développeuse de logiciels dans la division des services de réseaux et de technologies de Bell. « On est jumelé à un mentor qui n’est pas nécessairement dans la même division. On reçoit aussi une formation qui aide à faire des présentations et à améliorer les aptitudes à communiquer ».
Alors qu’elle était étudiante, elle avait aussi fait un stage chez Bell, ce qui lui a fait comprendre la culture de Bell et voir les possibilités de carrière.
De son côté, Michelle McCoubrey a travaillé chez Bell plusieurs étés lorsqu’elle étudiait, elle s’est ensuite jointe à temps plein il y a 22 ans après avoir terminé un diplôme universitaire de premier cycle.
Elle a commencé comme directrice des opérations de répartition. Elle est actuellement vice-présidente, opération sur le terrain, et responsable des techniciens Bell qui installent et réparent les services téléphoniques, Internet et de télévision dans les maisons et les entreprises de l’ensemble du pays.
« À titre de gestionnaire, nous sommes toujours à l’affût de personnes qui seraient bonnes dans des postes de supervision », explique-t-elle. « Nous cherchons des façons d’aider les gens à voir les possibilités qu’ils peuvent explorer ».
Et il y a beaucoup de parcours de carrière à suivre dans une société nationale comptant de nombreuses unités, divisions et entreprises. « J’ai beaucoup bougé pendant ma carrière », affirme Michelle McCoubrey. « Il s’agissait en grande partie de gérer les équipes des opérations, mais j’ai aussi travaillé à la réalisation de projets, à l’amélioration des processus et à la restructuration des activités.
Tôt dans sa carrière, elle fut jumelée à un mentor et elle a tiré avantage des années de conseils personnels qu’il lui a offerts. Le programme de perfectionnement en leadership de Bell lui a également été très bénéfique.
Bell Canada offre un large éventail de possibilités d’apprentissage et de perfectionnement aux personnes en début de carrière ainsi qu’à celles qui ont été promues à des postes de leadership ou de gestion.
« J’ai passé à travers plusieurs différentes versions de ce programme », dit-elle. « Au premier échelon, les cadres de terrain, on apprend, entre autres, la façon de gérer des personnes et de régler les conflits. En passant à des postes différents, cela devient plus axé sur restructurer les activités, influencer le changement ou mettre en œuvre les impératifs stratégiques de Bell ».
Les programmes d’apprentissage et de perfectionnement offrent d’autres avantages moins ciblés. « Cela vous fait réseauter avec d’autres unités d’entreprise, rencontrer d’autres personnes et vraiment voir comment cette grande entreprise fonctionne et comme tout est interconnecté », explique Michelle McCoubrey.
Dans le même ordre d’idées, les possibilités d’apprentissage pour les employés du programme des nouveaux diplômés sont conçues pour enseigner des compétences précises et introduire les jeunes nouveaux venus à l’entreprise plus vaste. « De nombreux cours sont axés sur les compétences non techniques, comme communiquer dans le cadre d’une entreprise, ce qui n’est pas enseigné dans un programme technique comme le génie logiciel », explique Babette Smith. « À la fin de notre première année, nous avions à faire une présentation à un groupe de cinq ou six autres nouveaux diplômés, ainsi qu’à notre directeur et à notre vice-président ».
Elle a aussi participé à un sommet des nouveaux diplômés au même titre qu’environ 180 autres participants du programme. « J’ai rencontré des gens qui ont des formations scolaires différentes et qui travaillent dans des parties diverses de l’entreprise », dit-elle. « Ce programme est conçu pour vous aider à rencontrer des gens qui sont à l’extérieur de votre propre bulle ».
Bell Canada vise un avenir neutre en carbone
Après avoir obtenu un diplôme en durabilité dans le domaine des affaires à l’Université McGill en 2016, Monika Potocki savait que c’était à Bell Canada qu’elle voulait lancer sa carrière.
« Quand j’étais étudiante, un membre de l’équipe de la responsabilité d’entreprise de Bell a fait une présentation sur la stratégie de l’entreprise, et je me suis dit que je voulais faire partie de cette équipe », raconte Monika Potocki, Spécialiste Environnement, Social, Gouvernance (ESG).
C’était son objectif, mais il lui a fallu un certain temps pour décrocher le poste de ses rêves. Mme Potocki a rejoint le programme du leadership des diplômés et a passé ses trois premières années dans les divisions opérationnelles de Bell, Bell Solutions techniques et Services extérieurs, responsables de plusieurs milliers de techniciens qui raccordent les clients résidentiels de Bell en Ontario et au Québec aux services de télévision, d’Internet et de téléphonie résidentielle.
« J’encourageais nos techniciens à recycler les boîtes de modem et de récepteur et à faire d’autres choses pour l’environnement », se souvient Mme Potocki.
En matière de développement durable, chaque petit geste compte. Mais plus généralement, Bell a lancé un certain nombre de grands programmes et d’initiatives pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et l’empreinte carbone de l’entreprise. « Nous avons pour objectif d’atteindre la carboneutralité pour les émissions de gaz à effet de serre dans nos opérations à partir de 2025, explique-t-elle. Et nous avons fixé des objectifs de réduction des GES fondés sur des données scientifiques afin de nous assurer que nous apportons notre juste contribution, de manière vérifiable, pour respecter l’engagement pris par le Canada dans le cadre de l’Accord de Paris. »
Parmi les mesures les plus ambitieuses figure un programme de trois ans lancé le 1er janvier 2021. D’ici fin 2023, Bell espère recycler sept millions d’appareils électroniques, notamment des téléphones mobiles, des récepteurs de télévision, des modems et des capsules Wi-Fi, que les clients de Bell retournent dans le cadre du programme de recyclage des déchets électroniques le Bac Bell.
« Nous remettons à neuf des modems pour leur donner une deuxième, troisième ou quatrième vie, explique Mme Potocki. Nous recyclons et remettons en vente les téléphones portables dans la mesure du possible. Si un téléphone est défectueux, nous l’envoyons à un recycleur certifié qui le démonte et en retire tout ce qui a de la valeur, comme l’or et le cuivre. »
L’entreprise fait don du produit net annuel au WWF Canada pour soutenir les campagnes de l’organisation visant à lutter contre la perte de biodiversité et à préserver les écosystèmes.
Bell en est aux premières étapes d’un programme pluriannuel visant à verdir des milliers de véhicules de sa flotte de 11 000 véhicules à combustion interne pour adopter des véhicules électriques à batterie d’ici 2027. « Les véhicules électriques représentent un grand défi pour nous aujourd’hui, déclare Andrew Savage, directeur principal du parc immobilier et de l’environnement à Bell. Les problèmes liés à la chaîne d’approvisionnement ainsi que le coût d’investissement dans les véhicules et les réseaux de recharge pèsent sur la progression de cette adaptation. »
Sa division exploitera quelque 5 500 véhicules au pic de 2023. Il s’agit de voitures utilisées par les cadres et de camionnettes pour les techniciens. En 2021, Bell a mis en circulation 30 voitures électriques à batterie. L’année dernière, la division a acquis 50 camionnettes électriques et prévoit d’en passer 157 à l’électrique cette année.
À ce jour, la division de M. Savage a été en mesure de maintenir les 80 premiers véhicules électriques sur la route avec seulement 30 stations de recharge. À l’échelle de l’entreprise, Bell avait installé 200 chargeurs à la fin de 2022 et remplacé 274 véhicules par des modèles plus économes en carburant.
Les programmes environnementaux de l’entreprise s’attachent aussi à réduire l’empreinte carbone dans des centaines de bureaux. Dans la mesure du possible, Bell passe de l’éclairage fluorescent à l’éclairage à DEL, installe des tuyaux à faible débit dans les salles de bains et des détecteurs de mouvement qui allument ou éteignent les lumières en fonction de l’occupation des lieux.
« Si vous regardez l’ensemble de nos programmes et initiatives, vous voyez bien que des mesures pour le développement durable sont entrées dans le quotidien de chaque employé », conclut Mme Potocki.