La culture de soutien de Saputo permet aux employés de continuer de s’épanouir
Lorsque Catherine Tokarz repense à ses 21 années au service de Saputo, c’est la culture de soutien à la fabrique de fromage et de produits laitiers à Montréal qui se démarque.
« Je suis le genre de personne dont les valeurs doivent correspondre à celles des personnes qui dirigent l’organisation, et celle-ci y a toujours répondu, affirme Mme Tokarz, vice-présidente principale des affaires gouvernementales de Saputo. Elles vous présentent une situation où vous pouvez prospérer et ensuite, elles vous donnent les outils nécessaires pour vous permettre d’atteindre vos objectifs professionnels. Et elles vous apprécient. »
Mme Tokarz est loin d’être la seule employée avec plus d’une décennie de service. « Nous avons des événements de reconnaissance où il y a des nouveaux qui sont là depuis 5 ou 10 ans, puis il y a ceux qui ont 35 ou 40 années de service, affirme-t-elle. C’est incroyable. Quand j’entre dans notre salle de conférence pour une réunion, je dis "Bonjour la famille" parce que je connais un grand nombre des personnes depuis mon arrivée. »
Gabriel Safi, directeur d’une usine de Saputo près de la ville de Québec, est considéré comme un nouveau, n’ayant été avec l’entreprise que pendant huit ans, mais il reprend ce sentiment.
« J’ai commencé comme stagiaire à l’âge de 20 ans, déclare-t-il. Certaines personnes avec qui j’ai obtenu mon diplôme passent d’une compagnie à l’autre, mais je suis tombé en amour avec Saputo dès le début. Je n’en revenais pas combien tout le monde se parlait, du chef de la direction aux stagiaires. Je n’ai jamais vraiment ressenti cette hiérarchie, et c’est pourquoi je suis resté. »
M. Safi a toujours considéré que son apporté était apprécié. « Dès le départ, j’ai reçu du travail percutant, même comme étudiant, affirme-t-il. Ce fut un stage très passionnant. J’ai eu la chance de faire une différence. J’ai aussi eu des possibilités de croissance, et c’est une chose que j’apprécie énormément. »
M. Safi a profité d’une formation en leadership informelle et formelle alors qu’il est passé d’un service à l’autre jusqu’à son rôle actuel.
« J’ai été jumelé à des leaders pour une rencontre mensuelle afin d’aborder mes défis, a-t-il raconté. Lorsque je suis devenu directeur d’usine, ils m’ont jumelé à un mentor qui avait été directeur d’usine pendant bien des années, et cela a fait toute une différence. Il avait aussi une formation officielle avec des collègues de toute l’entreprise, ce qui m’a permis d’interagir avec différentes équipes. Et lorsque j’ai voulu faire ma maîtrise en administration des affaires (MBA), ils m’ont encouragé. Je me suis senti appuyé tout au long, et cela donne un certain réconfort que je n’aurais probablement pas eu ailleurs. »
Mme Tokarz pointe aux heures souples, aux programmes de santé mentale et de mieux-être, et aux congés accrus comme autres points positifs, mais elle dit que la meilleure partie de son travail est d’aider les employés à planifier leur perfectionnement professionnel.
« Nous essayons de faire sortir tout le monde de l’isolement, parce que nous sommes meilleurs si les gens peuvent créer des liens et se comprendre, dit-elle. Mon rôle consiste à mener mon équipe au niveau qu’elle souhaite atteindre et à les recommander à d’autres leaders, et nous sommes tous comme ça. Je ne connais pas beaucoup d’entreprises qui le font. Je fais bien des choses amusantes dans le cadre de mon poste, mais le plus amusant, c’est de perfectionner les autres. »
Tout revient à une culture où tous s’écoutent entre eux. « À mes débuts, je ne connaissais rien sur l’entreprise, affirme Mme Tokarz. Mais c’est une sorte de style de gestion où si vous êtes dans une pièce et que vous avez quelque chose à dire, votre voix est tout aussi importante que celle du chef de direction, et j’aime ça. Je n’ai jamais eu l’impression de ne pas pouvoir dire le fond de ma pensée; en fait, j’étais récompensée pour le faire. C’est une culture à très grande ouverture d’esprit. »
L’ouverture et la flexibilité mobilisent le personnel de Saputo Inc.
Roland Canimo a travaillé comme consultant en technologies de l’information pour de nombreuses entreprises pendant 16 ans avant de trouver celle pour laquelle il souhaitait travailler à plein temps : Saputo Inc, fabricant de fromages et de produits laitiers basé à Montréal.
« Lorsque j’ai vu la façon dont Saputo fonctionnait, j’ai su qu’il s’agissait d’une entreprise à laquelle je serais prêt à me joindre », dit M. Canimo, qui est maintenant directeur principal des technologies de l’information. « L’un des principaux arguments en ma faveur était qu’il s’agit d’une grande entreprise qui fonctionne presque comme une petite entreprise familiale. Vous pouvez entrer dans le bureau de n’importe qui et obtenir des conseils, ou simplement discuter. »
M. Canimo apprécie également la coopération entre les différents services. « Traditionnellement, l’informatique est cloisonnée et les gens ne voient l’informatique que lorsqu’il y a un problème », explique-t-il. « Ce n’est pas ce qui se passe ici. Nous sommes davantage des partenaires à qui l’on fait confiance pour mettre en œuvre la stratégie. »
Cela s’étend aux nombreuses initiatives de développement professionnel de Saputo. « J’ai été désigné pour participer à un programme de formation en leadership, Élevez votre influence », explique-t-il. « J’apprécie le fait qu’il ne s’agisse pas uniquement d’informatique, mais d’un programme interentreprises qui me permet de rencontrer des personnes occupant des fonctions différentes au sein de l’entreprise et dans le monde entier, et je pense que nous apprenons beaucoup les uns des autres grâce à cela. »
Il y a un an, M. Canimo a demandé s’il existait une formation aux techniques de présentation pour son équipe informatique.
« Notre équipe de formation est revenue avec un programme de 12 semaines intitulé Présenter avec impact, dans le cadre duquel mon équipe pouvait utiliser le travail qu’elle effectuait et apprendre différentes manières de le présenter », explique-t-il. « Habituellement, dans le domaine des technologies de l’information, l’importance est placée sur les compétences techniques, et c’est donc une bonne chose que l’entreprise ait investie dans une formation aux compétences non techniques. »
M. Canimo a ensuite demandé à plusieurs hauts responsables s’ils étaient prêts à prendre le temps d’écouter les présentations de l’équipe. « Personne n’a dit non, ils se sont tous assis et ont écouté pendant quatre heures », dit-il. « Je pense que ce type de soutien est vraiment remarquable. »
Georges Jebara, conseiller juridique principal pour la division canadienne de Saputo, affirme qu’il bénéficie également d’un soutien précieux dans son rôle. « Je pense que c’est l’équilibre parfait : mon patron me laisse suffisamment de liberté avec mes dossiers, mais il est là pour me soutenir si j’ai des questions », déclare-t-il.
M. Jebara apprécie également la politique d’ouverture de l’entreprise, qui prévoit des moments informels autour d’un café avec les dirigeants de l’entreprise. « Notre président prend le temps de le faire avec tout le monde, et c’est très apprécié », dit-il. « Même lorsque j’étais un jeune avocat, j’ai toujours eu le sentiment que mon opinion comptait, et cela commence par les dirigeants. Tout le monde travaille dans le même sens, et je pense que lorsqu’on est ouvert à la contribution de chacun, cela crée de la confiance dans l’ensemble de l’équipe. »
Père de trois jeunes enfants, M. Jebara est reconnaissant à Saputo pour son régime de congé de paternité complémentaire et son horaire de travail flexible. « Nous sommes au bureau trois jours par semaine, mais les jours ne sont pas fixes, et si j’en ai besoin, je peux arriver un peu plus tard et repartir plus tard, ce qui est très bien », dit-il. « J’ai l’impression qu’ils comprennent que pour réussir, il faut être ouvert et flexible avec ses employés. »
Cette flexibilité est également très importante pour M. Canimo. « J’apprécie le fait qu’ils aient demandé l’avis de tout le monde pour savoir quels jours ils préféraient être au bureau », dit-il. « Notre travail dans les technologies de l’information connaît toujours des hauts et des bas, avec des périodes où nous travaillons de longues heures. Nos dirigeants respectent cet état de fait et veillent à ce que nous nous reposions par la suite. Tout le monde fait attention à l’autre, et c’est important. »