La collaboration est la clé du succès des vaccins de Pfizer Canada
Oscar Mancini se souvient très bien du 14 décembre 2020. Pour Pfizer Canada, dont le siège social est situé à Montréal, il s’agissait d’un grand moment dans ce qu’il appelle « tout un parcours » : c’était le jour où les premières personnes au Canada ont reçu une dose du vaccin à ARNm de Pfizer contre la COVID-19. M. Mancini, responsable de la logistique et de l’approvisionnement, a joué un rôle clé pour que cela se concrétise.
« Depuis juillet 2020, je me consacre presque entièrement au vaccin, explique-t-il. J’ai parfois fait des journées de 12 à 15 heures, même les fins de semaine. » Non qu’il s’en plaigne. C’était un moment plein d’émotions lorsque toute cette planification a permis à des résidents des établissements de soins de longue durée de chaque province de recevoir ces premières injections. « C’était stressant, mais tellement gratifiant. »
Dans les premiers temps, M. Mancini s’est plongé dans les préparatifs, en gardant un lien permanent avec les représentants du gouvernement canadien ainsi qu’avec ses collègues européens qui testaient puis fabriquaient les doses de vaccin de Pfizer-BioNTech.
Une fois que Santé Canada a approuvé le vaccin, M. Mancini et ses collègues de Pfizer sont passés à la vitesse supérieure pour organiser tout l’aspect logistique de la vaccination. Les flacons de vaccin ont dû être expédiés de la Belgique à l’Allemagne, puis à la plaque tournante de l’expéditeur aux États-Unis, avant d’être acheminés dans les dix provinces et dans le Nord, et ce, en maintenant toujours les doses à une température de -80 °C. « Nous avons choisi de lancer le processus de livraison un vendredi afin de profiter de la fin de semaine pour l’acheminer vers nos sites le lundi, explique M. Mancini. Il y avait des représentants du gouvernement et des équipes de télévision qui attendaient dans de nombreux lieux de vaccination, et les doses devaient arriver à temps. »
Un système de suivi par GPS exclusif élaboré par Pfizer en partenariat avec des entreprises numériques était un élément essentiel du processus de livraison des doses pour vacciner les Canadiens, explique M. Mancini. « Nous savions à tout moment où se trouvait le vaccin, quelle était sa température et quand il était arrivé. C’était une toute nouvelle technologie pour un nouveau vaccin mis au point en un temps record. »
M. Mancini, qui a rejoint l’entreprise en 2001, attribue à la culture de collaboration de Pfizer le mérite d’un tel déroulement sans accrocs. « Nos valeurs sont le courage, l’excellence, l’équité et la joie, souligne-t-il. Et il y a tant de gens compétents chez Pfizer... c’est là qu’on voit l’excellence se manifester. »
Laura Larbalestier, vice-présidente des ressources humaines, est bien d’accord. « Nous sommes incroyablement fiers de la contribution de nos employés à l’effort de santé publique que représente la distribution du vaccin contre la COVID-19, et d’avoir maintenu l’accès au portefeuille de médicaments de Pfizer », note-t-elle.
Elle souligne que, même si le fait que M. Mancini ait eu de longues journées de travail a été crucial dans le cadre de ce projet, enchaîner ainsi les heures de travail n’est pas quelque chose que l’entreprise encourage. De fait explique-t-elle, « l’un des grands défis que pose le télétravail est le fait que la frontière entre la vie professionnelle et la vie personnelle est devenue floue.
Nous avons donc mis en place plusieurs avantages et programmes conçus pour soutenir nos collègues et gérer efficacement leur bien-être général, comme la télémédecine, le soutien en ligne en matière de santé mentale, les programmes de conditionnement physique et de nutrition et d’autres initiatives innovantes. » Ce régime d’avantages sociaux, ainsi qu’une politique de modèle de travail hybride souple, sont désormais inscrits dans la durée.
L’excellence des employés, que ce soit au siège social de Montréal, à l’usine de fabrication spécialisée de l’entreprise à Brandon, au Manitoba, ou dans ses établissements du monde entier, ne se limite pas aux efforts pour contrer la pandémie, ajoute Mme Larbalestier. « Il s’agit de nos collègues qui donnent le meilleur d’eux-mêmes au travail chaque jour, car nous avons des patients qui comptent sur nous, conclut-elle. Ils ont désespérément besoin de nos médicaments pour gérer un large éventail d’autres problèmes de santé, du cancer du sein à la polyarthrite rhumatoïde. Le travail que nous faisons au-delà de la COVID-19 est également d’une importance capitale. »
M. Mancini et elle soulignent tous deux un élément très particulier des valeurs de Pfizer : la joie. « Nous lançons chaque réunion en donnant la parole à quelqu’un qui va relater un moment de joie. Il peut s’agir d’un projet réussi, de l’arrivée d’un bébé ou d’une excellente sauce tomate, explique M. Mancini. C’est ça, nos valeurs, et je crois vraiment que les employés de Pfizer les vivent au quotidien. »
Chez Pfizer Canada, la joie fait partie de la culture d’entreprise
Une des valeurs fondamentales des employés de l’entreprise pharmaceutique Pfizer Canada est simplement la « joie ». Et à Montréal, Guylaine Lessard a trouvé une façon formidable de l’exprimer avec son équipe qui était en télétravail pendant la pandémie. Ils sortaient tous ensemble pour une « marche virtuelle » pendant laquelle chacun se promenait seul tout en parlant aux autres en appel vidéo.
« Pfizer nous a encouragés à nous éloigner de nos écrans d’ordinateur pour assurer notre mieux-être », dit la cheffe d’équipe des conseillers médicaux externes, dirigeant un groupe de collègues de partout au Canada qui fournit un soutien médical et scientifique sur les médicaments et les domaines thérapeutiques de Pfizer aux professionnels de la santé. « Nous sortions et parlions, mais jamais du travail. Il y en avait parfois qui tournait leur caméra du côté où il marchait, ça pouvait être différents endroits de partout au pays. Nous avions juste un moment joyeux ».
En fait, les employés de Pfizer fond des pieds et des mains pour chercher la joie, trouvant du temps au début de chaque réunion pour souligner des moments qui ont rendu les employés heureux, que ce soit une initiative réussie au travail ou un nouveau bébé. « Courage, excellence, équité et joie sont nos valeurs, et nous sommes extrêmement fiers que la joie en fasse partie », affirme Laura Larbalestier, vice-présidente aux ressources humaines. « Je pense que la focalisation sur la joie a été l’une des choses qui nous ont fait traverser la pandémie ».
Ayant une formation de pharmacienne, Guylaine Lessard éprouve beaucoup de joie à travailler pour Pfizer Canada. Ayant d’abord travaillé en pharmacie, elle s’est jointe à l’entreprise en 2009 à titre de directrice de l’information médicale, mais non sans drame.
« J’ai eu une première impression de la culture de Pfizer même avant de commencer à y travailler », dit-elle. « Juste avant mon premier jour de travail, ma fille de six mois a attrapé le virus de la H1N1. J’ai dû les appeler pour leur annoncer que j’étais à l’hôpital avec mon bébé qui luttait pour sa vie. Et savez-vous ce que l’on ma répondu? Prends soin de ta fille, et fais-nous savoir quand tu seras prête, nous gardons le poste pour toi.
« Quand tu entends ça, tu sais que tu entres dans une très, très grande entreprise », dit-elle. « Et depuis, je n’ai jamais été déçue ».
La pharmacienne dont la fille avait rapidement pris du mieux, et elle passa sans heurt d’un poste à l’autre, assumant ses responsabilités actuelles en 2019. Parallèlement, elle bénéficia du soutien éducatif de Pfizer, et obtint son doctorat en pharmacie, un grade qui contribuera à son avancement professionnel et aux soins aux patients.
Entre-temps, pendant ses temps libres et les fins de semaine, elle travaille encore comme pharmacienne remplaçante au Québec, toujours avec le plein soutien de Pfizer, et en harmonie de sa passion pour les soins directs aux patients. Elle a aussi joué un rôle clé dans la supervision de la vaccination du personnel contre la COVID-19 en avril et mai 2021. Elle a dirigé une équipe d’employés bénévoles avec des formations médicales pendant qu’ils vaccinaient leurs collègues au siège social de Kirkland. On encouragea les employés à donner des cartes d’épicerie, amassant plus de 20 000 $ pour les banques alimentaires de l’Ouest-de-l’Île.
Guylaine Lessard note que Pfizer fonctionne autant à l’échelle mondiale, en améliorant les vies des patients partout sur la planète, que localement et nationalement, en offrant un soutien solide à la collectivité. « Travailler pour une entreprise comme celle-là rend fier », affirme-t-elle.
Laura Larbalestier dit que les professionnels comme Guylaine Lessard sont une grande partie de la fière famille Pfizer de Montréal. « Nous avons des personnes qui ont étudié en chimie, en biologie, des titulaires de baccalauréat, de maîtrise, des médecins et des docteurs. On compte parmi nous des pharmaciens, des infirmières, des économistes, une gamme complète. La main-d’œuvre est très diversifiée en fonction des occasions et des différents types d’emploi, tout le monde y trouve son compte. Et c’est un endroit très intéressant où travailler ».
Pour Pfizer Canada, les jeunes contribuent à la diversité
Avant de se joindre à Pfizer Canada dans un rôle commercial en 2017, Antoine Turcotte a étudié au baccalauréat en administration des affaires au HEC de Montréal. Au travail, il a passé encore plus de temps, soit quatre ans, à apprendre encore plus sur le domaine de la commercialisation des produits pharmaceutiques.
« J’ai joint Pfizer dans le programme marketing par rotation de quatre ans », dit-il. « Le but était de créer un effectif de réserve, une nouvelle vague de spécialistes du marketing, et de leur permettre de développer leurs compétences et d’ensuite entrer dans un poste en marketing, comme je l’ai fait ».
Ayant obtenu un diplôme avec une triple majeure en mathématiques, économie et finance, il a été pendant deux ans représentant commercial en santé des femmes, travaillant principalement avec des médecins et des pharmaciens. Il a travaillé les deux années suivantes en analytiques des affaires et renseignements commerciaux, analysant des données et faisant des études de marché et des prévisions.
Aujourd’hui, après avoir terminé deux rotations, il est chef associé du portefeuille de marques dans la division Produits hôpitaux de Pfizer, et il en connaît bien plus sur le marketing.
« Ma majeure n’était pas en marketing, j’ai seulement suivi quelques cours de base. Et c’est quelque chose que j’ai vraiment apprécié pendant mes entrevues pour le programme. C’était quelque chose qui m’intéressait, et les gestionnaires d’embauche ne m’ont pas fermé la porte. Ils ont vu que je pouvais contribuer grâce à une perspective différente et d’autres compétences qu’ils pensaient convenir parfaitement au programme ».
Antoine Turcotte note qu’il accomplissait de vraies tâches comme représentant commercial et analyste. « Dès le départ, j’ai senti que j’intégrais le marché du travail réel », affirme-t-il.
Lisa Del Signore, gestionnaire principale des ressources humaines, dit qu’au cours des dernières années, Pfizer a passé de l’embauche à l’externe de personnes plus expérimentées à l’embauche de jeunes diplômés par le truchement du programme par rotation. « Nous avons décidé de bâtir notre propre réserve de talents », dit-elle. « Les jeunes diplômés apprennent ce à quoi font face les représentants commerciaux une fois devant le client, et ils apprennent ensuite sur l’analytique qui oriente le plan marketing. Nous pensons que pour un poste en marketing, après avoir acquis cette expérience comme base, il devient plus facile d’apprendre et de faire progresser leurs carrières chez Pfizer ».
Pfizer considère les jeunes employés et leurs suggestions comme un aspect important de sa portée en matière de diversité, de dire la gestionnaire principale. L’entreprise a aussi réorganisé son programme d’emplois d’été pour les étudiants pour cibler des personnes issues de milieux sous-représentés, ayant embauché une douzaine de tels étudiants en 2021 avec des plans d’augmenter ce nombre en 2022. Elle s’attend à ce qu’à l’avenir, cela soit à l’avantage de la diversité de Pfizer, puisque certains étudiants obtiennent un poste permanent après l’obtention de leur diplôme. « Nous mettons en place des stratégies pour nous assurer d’être un employeur inclusif, reflétant les clients que nous servons », affirme-t-elle.
Lisa Del Signore mentionne que Pfizer offre beaucoup d’avantages aux jeunes, y compris sa culture et une excellente conciliation travail-vie personnelle. L’entreprise a annoncé des plans à l’échelle mondiale visant à suivre un modèle hybride pour le retour postpandémique des employés sur les lieux de travail, avec seulement deux à trois jours dans les bureaux. « Cela sera aussi souple que possible », dit-elle.
Antoine Turcotte remarque que Pfizer est une entreprise très concentrée sur le développement de ses employés. Il apprécie le mentorat reçu pendant son cheminement, et il s’est développé dans « une culture vraiment, mais vraiment formidable », affirme-t-il.
« Pfizer est excellente pour comprendre et reconnaître que les personnes sont au cœur de tout ce que nous faisons », de dire Antoine. « L’objectif de notre travail est de se centrer sur le patient, et dans notre culture d’entreprise, c’est la même chose : nos collègues sont au cœur de ce que nous faisons pour fournir des résultats au patient. C’est une culture axée sur la croissance continue, l’apprentissage, et la conciliation travail-vie personnelle ».
Pfizer Canada a intégré l’inclusion dans sa culture
Née et élevée au Canada, Ranjita Banerjee dit qu’elle était encore à la recherche d’un sentiment d’appartenance tout en grandissant à Montréal avec ses parents, des immigrants d’origine indienne. Donc même après des décennies de grandes réalisations, incluant un doctorat en recherche en oncologie, elle a rapidement levé la main lorsque Pfizer Canada a lancé un appel pour trouver quelqu’un souhaitant mener sa nouvelle communauté de praticiens en matière de diversité, d’équité, et d’inclusion (DÉI).
« Lorsque l’on se sent différent, on tend à retenir les choses, parce que l’on ne veut pas contrarier personne ou bien que quelqu’un interprète mal ce que l’on veut dire » dit-elle. « J’ai moi-même grandi avec ça, ne voulant pas jouer les trouble-fêtes. Donc à ce moment précis, j’ai senti que je voulais aider à créer un endroit où, compte non tenu de l’éducation ou de l’histoire d’une personne, chacun se sentirait à l’aise ».
Ranjita Banerjee s’est jointe à Pfizer en 2008, comme boursière au sein du groupe Économie de la santé et études des résultats cliniques, elle est maintenant cheffe du développement commercial et des initiatives stratégiques de l’unité fonctionnelle de l’oncologie. Le travail sur la DÉI implique que l’on doit diriger environ 18 collègues de trois champs de travail, et il va au-delà de son emploi quotidien, et de celui des membres de ses collègues.
Pourquoi cela? Cole Pinnow, président de Pfizer Canada explique. « Nous voulons vraiment que cela soit intégré dans la culture de notre organisation », affirme-t-il. « Et la meilleure façon d’y parvenir est de donner à l’organisation un sentiment d’appartenance et de responsabilisation ». « Si la tâche reposait seulement sur le groupe des ressources humaines, l’effet ne serait pas le même, plutôt que d’avoir des chefs d’unités fonctionnelles ou de secteurs fonctionnels ou encore des collègues issus des communautés qui font la promotion et mettent l’accent sur ces ressources », affirme-t-il.
Parallèlement, remarque-t-il, comme entreprise d’envergure internationale, Pfizer possède de vastes ressources en matière de DÉI, y compris beaucoup de groupes de ressources pour les employés, et Pfizer Canada en tire un grand avantage. « C’est pourquoi nous avons adopté une approche hybride, où nous tirons parti des ressources mondiales, mais nous demandons vraiment à nos employés de se les approprier. Nous voulons que nos collègues sentent qu’ils ont créé cette culture inclusive ».
Ranjita Banerjee, qui a levé sa main en 2019, mentionne que les trois champs de travail se concentrent sur : développer une culture d’appartenance; collègues et leadership : développer une main-d’œuvre talentueuse et diversifiée tout en favorisant le leadership inclusif; et les parties intéressées externes : avancer la DÉI par le biais de partenariats.
La priorité pour le groupe de cultures, dit-elle, a été de sonder la main-d’œuvre au complet pour avoir une base de référence sur comment les gens se sentaient. « En règle générale, les choses vont assez positivement chez Pfizer Canada, c’était une bonne chose à entendre », mentionne-t-elle. Un résultat a été la mise sur pied du groupe de ressources local pour les employés de la communauté LGBTQ+, en plus de celui qui existe pour les femmes, et d’autres suivront probablement, dit-elle. Le groupe de cultures a aussi travaillé à stimuler une prise de conscience en faveur des concepts de la DÉI, ainsi qu’à des activités comme le Mois de l’histoire des Noirs, et la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.
Entre-temps, les collègues et le groupe dirigeant ont mis en place une formation inclusive pour les employés ayant de l’ancienneté dans toute l’organisation. Le programme de stages d’été a aussi été restructuré, en collaboration avec un organisme spécialisé, de façon à ce que 100 pour cent des stagiaires de 2021 proviennent de groupes sous-représentés.
Et le champ de travail externe des parties intéressées a mené Pfizer à financer une recherche par la Fondation canadienne des relations raciales sur les disparités dans les soins de santé que doivent affronter les groupes sous-représentés. L’entreprise a aussi fait équipe avec la Fondation autochtone de l’espoir pour stimuler la prise de conscience sur les disparités subies par les peuples autochtones.
Pfizer Canada a aussi fixé l’année 2023 comme objectif pour avoir 30 pour cent de sa haute direction avec des antécédents sous-représentés.
« On a encore un long chemin à faire », affirme Cole Pinnow. « Je pense que la première étape pour créer une culture plus inclusive est juste de stimuler la prise de conscience ».