Loblaw développe ses futurs talents à l’interne
Pour les Compagnies Loblaw Limitée, le fait d’être le plus important employeur du secteur privé au Canada s’accompagne de responsabilités tout autant que d’avantages, affirme son chef des ressources humaines, Mark Wilson.
« En ayant le plus grand nombre d’employés, soit 220 000, nous offrons le plus grand nombre de débouchés », dit M. Wilson. « Nous devons également encourager les talents dans 2 500 points de vente au détail, des magasins No Frills jusqu’aux pharmacies Pharmaprix, en passant par 30 centres de distribution, le siège social à Brampton, en Ontario, et une banque. Loblaw offre donc beaucoup de programmes de perfectionnement. »
Une grande partie de ce soutien est destiné aux travailleurs de première ligne. « Comment pouvons-nous les aider à progresser pour qu’ils deviennent un chef de service, un directeur adjoint, un directeur de magasin? ». M. Wilson pose la question de manière rhétorique, avant d’énumérer les parcours d’apprentissage propres aux divers rôles de l’entreprise et de parler du remboursement des frais de scolarité pour l’éducation formelle. « Il s’agit d’un pilier important pour Loblaw et d’une situation gagnante pour tous. C’est formidable pour nos collègues et excellent pour l’entreprise, puisque des dizaines de milliers de leaders sont déjà présents dans nos magasins. »
En raison du nombre de travailleurs en quête d’une carrière à Loblaw, combiné aux innombrables premiers emplois que l’entreprise offre aux jeunes qui finissent par faire carrière ailleurs, ainsi qu’aux millions de personnes au Canada qui utilisent régulièrement ses produits et services, Loblaw entretient une quantité incroyable d’interactions avec la société canadienne.
« Nous devons en être conscients et travailler fort pour gagner la confiance des gens », dit M. Wilson. « Nos valeurs fondamentales doivent constituer le fondement. Notre objectif est d’aider les Canadiens à bien vivre. Pour ce faire, nous devons nous assurer que nous nous traitons les uns les autres, collègues et clients, avec intégrité, respect et ouverture. »
Julie Martin, directrice de district pour Maxi, la chaîne d’épiceries à rabais québécoise détenue par Loblaw, abonde dans le même sens que M. Wilson. « J’ai commencé au sein de l’entreprise comme caissière alors que j’étais encore étudiante, il y a 20 ans. J’ai travaillé dans presque tous les départements tout en étudiant la psychologie à l’université et en gravissant les échelons », explique Mme Martin, qui travaille à Repentigny, à 25 minutes au nord-est de Montréal.
« Ce que j’aime le plus de mon rôle de directrice de district, c’est d’avoir l’occasion d’interagir tous les jours avec nos clients et nos collègues et de nouer des liens avec eux », dit-elle.
Selon M. Wilson, on peut observer le même engagement envers la communauté et les collègues dans d’autres aspects de la culture du milieu de travail de l’entreprise, y compris la Fondation pour les enfants le Choix du Président, qui lutte contre la faim chez les enfants, la Fondation Pharmaprix pour la santé des femmes et le programme Loblaw qui fait un don de 500 $ à tout organisme de bienfaisance pour lequel un collègue fait du bénévolat 40 heures dans une année. « Nous remettons 180 millions de dollars par année à nos collectivités grâce à ces programmes », dit M. Wilson.
« Chaque magasin de mon district peut améliorer les conditions de vie dans sa collectivité », dit Mme Martin. « D’une ville à l’autre, les besoins sont différents, et chaque magasin fournit du soutien en fonction de ces priorités, qu’il s’agisse du sport, de nos écoles ou de nos aînés. Nos collègues vivent dans leurs collectivités et apportent une contribution dans leur propre coin de pays. »
En outre, Loblaw a récemment intensifié son soutien en matière de santé mentale. « Nous avons augmenté le montant de la couverture financière, qui est passée de 750 $ à 3 500 $, et nous avons mis en place un système pour que nos employés sachent qu’il est acceptable d’avoir besoin d’aide et que des ressources sont mises à leur disposition à cette fin. »
Mme Martin est particulièrement fière des gestes que pose son employeur pour la santé mentale. « L’investissement et le soutien sont incroyables », dit-elle. « Chaque jour, nous prenons soin de nos collègues, nous sommes à l’écoute de ce qu’ils vivent et nous nous assurons de les soutenir lorsqu’ils traversent des moments difficiles. »
L’attention qu’accorde Loblaw à son effectif soutient ses activités
C’est le sentiment qu’a ressenti Melanie Singh au siège social des Compagnies Loblaw Limitée, il y a 15 ans, dans l’immeuble de Brampton, en Ontario qui l’a frappée. « Je m’y étais présentée pour la première fois pour une entrevue, et je n’avais encore parlé à personne, affirme Mme Singh, maintenant présidente de la division du maxidiscompte chez Loblaw. « Mais juste en entrant, j’ai ressenti une énergie ici, et j’ai pensé, bon sang, c’est un endroit où j’aimerais travailler. »
Cette première impression n’a fait que s’intensifier lorsque Mme Singh a rencontré le personnel de Loblaw et constaté une culture de milieu de travail accueillante – en plus de nombreuses possibilités de carrière et de plusieurs programmes de formation – qui l’a convaincu qu’il s’agissait autant d’une entreprise de personnes dans ses rangs qu’à l’extérieur dans ses 2 500 magasins de détail.
« Il y a bel et bien de l’énergie et des possibilités, mais ce qui est essentiel pour moi, c’est de pouvoir être moi-même tous les jours, affirme Mme Singh, qui a émigré de la Guyane lorsqu’elle était enfant. « Je ne ressemble pas aux autres, et je ne me comporte pas comme les autres, mais je peux être moi-même, comme tout le monde dans cet immeuble, ce qui, à mon avis, est un excellent témoignage de la culture que nous avons établi. »
L’histoire de Mme Singh fait écho à celle du gestionnaire de magasin Loblaws, Adrian Dziewiecki, un ancien de 20 années de Loblaw, qui est arrivé à Richmond Hill, en Ontario, de la Pologne à l’âge de six ans. À l’âge de 16 ans, en ses propres mots, il « poussait des paniers » pour le magasin Loblaw local, un travail qu’il a poursuivi durant ses études collégiales en vue de devenir policier.
« Puis Loblaws m’a demandé de devenir directeur général des techniques marchandes – articles de ménage et de cuisine – alors que j’avais 20 ans, déclare M. Dziewiecki. À l’âge de 25 ans, j’étais directeur du magasin. J’ai eu un excellent mentor, mon directeur de district à l’époque, et j’imagine qu’il a reconnu mon potentiel, alors il m’a envoyé suivre une formation de 10 semaines. »
Tant pour M. Dziewiecki que pour Mme Singh, l’attention pour leurs collègues est l’élément principal pour maintenir la satisfaction de la clientèle chez Loblaw parmi les 60 000 personnes qui visitent le magasin Loblaws de Toronto que gère M. Dziewiecki et les six millions qui visitent les 500 magasins de rabais de la division de Mme Singh chaque semaine. « L’élément le plus important du succès d’un magasin où les clients ont une excellente expérience est le personnel », affirme M. Dziewiecki.
Pour Mme Singh, dont l’équipe de direction se trouve d’un bout à l’autre du Canada, une réunion quotidienne joue un rôle important. « Nous le faisons au téléphone et par téléconférence, par des conférences et par des réunions en personne que nous tenons tout au long de l’année, tout cela faisant partie du maintien de nos valeurs culturelles de base de l’intégrité, du respect et de l’ouverture », affirme Mme Singh.
Au niveau du magasin, affirme M. Dziewiecki, l’accent porte sur la mobilisation, le maintien en poste et la culture générale. « Loblaw travaille depuis des années pour bâtir un lieu de travail de diversité, d’équité et d’inclusion, et elle investit du temps et de la formation dès le début des parcours des collègues avec nous, affirme le directeur. Il y a beaucoup de possibilités et d’avantages, allant des programmes de santé et de mieux-être à des horaires dynamiques où nous travaillons autour des choses importantes dans leur vie, comme un autre emploi à temps partiel ou le soin des enfants, mais la mobilisation - et donc le maintien en poste - fait absolument partie de la culture. »
Tout comme la satisfaction de la clientèle, ajoute M. Dziewiecki. L’investissement en temps et en formation que nous offrons à nos collègues détermine l’expérience des clients, parce que les clients ont une bien meilleure expérience avec les travailleurs qui sont appréciés. »
Les avantages profitent à tous, affirme M. Dziewiecki, même aux collègues qui ont obtenu du travail à temps plein ailleurs. « Certains d’entre eux ont conservé leur emploi ici à temps partiel, afin de pouvoir venir une ou deux fois par semaine pour voir tout le monde, simplement pour les côtoyer. C’est comme une famille. »
Loblaw est à la recherche de jeunes talents, des magasins aux campus
Manhar Joshi, marchand associé chez Les Compagnies Loblaw Limitée, aime décrire la façon dont il est arrivé à son poste comme l’histoire de deux écoles. « L’une d’entre elles était l’université de Windsor », explique M. Joshi, qui a quitté l’Inde en 2023 pour venir étudier au Canada afin d’obtenir une maîtrise en ingénierie (M. Eng.). « L’autre était Loblaw, qui était comme une autre université, une université qui m’apprenait beaucoup de choses sur le monde des affaires.
« Lorsque j’ai obtenu mon diplôme d’ingénieur, j’avais le choix entre deux voies. Je pouvais commencer une carrière d’ingénieur ou reprendre ce que j’avais appris chez Loblaw », explique M. Joshi. « Et j’aime mon monde ici. Je me suis donc dit : “Vous savez quoi? Je me lance dans les affaires”. »
M. Joshi travaillait à temps partiel dans un magasin Loblaw pour financer ses études. Il a commencé son cheminement de carrière chez Loblaw, explique Leena Patel, directrice principale, Stratégie des talents, « lorsque des collègues supérieurs ont remarqué son attitude et son désir d’apprendre et lui ont suggéré de poser sa candidature à un poste d’étudiant en enseignement coopératif ».
Avec 2 500 points de vente au détail dans tout le pays, Loblaw est non seulement le plus grand employeur du secteur privé au Canada, mais aussi une source importante de premier emploi pour de nombreux jeunes, fait remarquer Mme Patel. « Nous sommes à la recherche de jeunes talents sur les campus postsecondaires, mais aussi parmi nos collègues de Loblaw dans nos magasins de détail », explique Mme Patel. « Nous essayons vraiment de les aider dans leur parcours professionnel, qu’il s’agisse d’un magasin ou d’une entreprise. »
Après avoir occupé trois postes coopératifs et être devenu un collègue à temps plein au siège social de Loblaw à Brampton (Ontario), M. Joshi continue de recevoir un appui solide de la part de ses collègues et il est convaincu qu’il y a encore beaucoup à faire. « Le mentorat et la formation que j’ai reçus chez Loblaw ont été fantastiques – on m’a fourni tous les outils et toutes les ressources dont j’avais besoin à chaque étape de mon parcours », dit-il.
« Et à l’avenir, si j’ai besoin d’aide – par exemple, pour apprendre quelque chose sur la chaîne d’approvisionnement – je peux m’adresser aux gens de la chaîne d’approvisionnement et je sais qu’ils m’aideront ».
« Il y a tant de voies différentes que nos jeunes talents peuvent suivre et tant de ressources conçues pour les aider, qu’il s’agisse de bourses d’études, de possibilités d’alternance et de stages, du remboursement des frais de scolarité ou du programme d’orientation », explique Mme Patel. Il y a aussi l’Académie, notre portail de gestion de l’apprentissage pour tous les collègues de Loblaw, et les séances de groupe informelles « Entre nous » avec les cadres supérieurs.
Mme Patel ajoute que le système de gestion de l’apprentissage permet de créer des programmes adaptés à des rôles ou à des compétences spécifiques. « Cela permet à chacun d’entre nous d’apprendre de façon autonome à son rythme et d’approfondir ce que nous essayons de développer pour nous-mêmes », dit-elle.
« Le parcours professionnel de chacun est unique et il n’y a pas de bonne ou de mauvaise voie. Ici, vous pouvez orienter votre carrière dans la direction que vous souhaitez. Nous avons eu des personnes qui sont passées des RH aux opérations, ou des opérations aux RH. Loblaw, c’est l’étendue de l’expérience et nous valorisons toutes les expériences.
Cela touche au cœur de la culture de Loblaw, affirme M. Joshi. “Elle est synonyme de croissance, d’inclusion et de célébration de tous et de tout”, déclare-t-il, “et j’y vois un avenir prometteur”.
L’expérience de Mme Patel reflète celle de M. Joshi. Pour moi, il est tout à fait vrai que nous disons : “Vous êtes maître de votre propre carrière” », déclare Mme Patel.
« Lorsque j’ai demandé à mes hauts responsables d’explorer quelque chose de différent, ils m’ont toujours aidée à concrétiser mon projet. Nous nous investissons dans notre personnel et cela se sent. C’est pourquoi nous avons une si bonne culture, pas seulement pour les jeunes, mais pour tous les collègues ».
Chez Loblaw, l’inclusion fait partie intégrante du tissu culturel
Après avoir obtenu son diplôme, Bernor Camacho Loaiza, commerçant chez Les Compagnies Loblaw Ltée, s’est fixé comme objectif principal de lancer sa carrière dans « une bonne culture d’entreprise », dit-il. C’est ce qui l’a conduit chez Loblaw.
« C’était un virage à 180 degrés par rapport à ce à quoi j’étais habitué, mais j’avais entendu de bonnes choses à ce sujet, et lorsque j’ai commencé, j’ai pu le voir tout autour de moi, du mentorat que j’ai reçu à l’utilisation de la sensibilisation à la diversité, à l’équité et à l’inclusion (DEI) pour prendre des décisions commerciales éclairées », déclare M. Camacho.
« Les dirigeants de toutes les unités fonctionnelles avec lesquelles j’ai interagi appliquent les valeurs d’inclusion dans leurs activités quotidiennes. C’est une chose qu’une entreprise dise quelque chose, c’en est une autre de le voir se réaliser. »
La prise en compte de la diversité est également en constante évolution, affirme M. Camacho, dont le rôle de commerçant implique une collaboration avec d’autres équipes chargées du marchandisage, de l’approvisionnement et de la chaîne d’approvisionnement. Il cite ce qu'il appelle des moments « Wow, ça c’est cool » au cours des six années qu’il a passées chez Loblaw. L’un d’entre eux consistait à diffuser dans les aéroports canadiens des annonces dans des langues susceptibles d’être parlées par les passagers de certains vols. Un autre était plus personnel pour ce fils d’immigrés costariciens.
« Ma mère a dû apprendre l’anglais en même temps que moi. L’une de ses plus grandes angoisses était d’aller à l’épicerie parce qu’elle ne savait pas à qui ou comment demander si elle ne trouvait pas quelque chose. Aujourd’hui, nos magasins proposent des épinglettes linguistiques que les collègues peuvent porter, et elle peut trouver quelqu’un à qui elle peut dire 'Hola' et qui la comprendra », explique M. Camacho. « C’est une petite chose, mais elle a une incidence très importante. »
« J’ai été témoin de notre croissance lorsque nous nous sommes engagés à reconnaître nos préjugés et à adopter de nouvelles perspectives », déclare Metzi Liau, vice-présidente du marchandisage chez Shoppers Drug Mart/Pharmaprix.
Notre entreprise représente de plus en plus les communautés que nous desservons, et nous entendons une plus grande diversité de voix lorsque les dirigeants partagent leurs histoires et leurs expériences personnelles. »
Mme Liau a trouvé le voyage gratifiant. « Grâce à ma participation au groupe de ressources pour les employés Célébrez vos racines, j’ai trouvé ma voix et je suis reconnaissante de pouvoir l’utiliser pour défendre les autres », dit-elle.
Nous avons vu de nos propres yeux comment l’inclusion va au-delà des initiatives d’entreprise pour devenir un véritable reflet de l’expérience quotidienne de nos collègues. Lorsque nous favorisons l’inclusion et l’appartenance, nos collègues se sentent valorisés, ce qui se traduit par une réussite tant individuelle qu’organisationnelle. »
Loblaw s’est engagé à promouvoir l’inclusion dans les communautés qu’elle dessert partout au Canada, affirme Mme Liau. « Nous avons lancé un programme pour les fournisseurs, dans le cadre duquel nous avons invité les petits entrepreneurs et les propriétaires de plus petites entreprises intéressés à travailler avec Loblaw. Ce programme leur donne des indications sur la manière de naviguer dans le commerce de détail, créant ainsi des avantages mutuels alors que nous accueillons de nouveaux fournisseurs dans notre réseau. »
Loblaw s’appuie fortement sur les commentaires de ses quatre groupes de ressources pour les employés (GRE) liés à la DEI, soit Célébrez vos racines, CAPABLES, Voyez grand Femmes et La Fierté, pour les initiatives en milieu de travail et dans la communauté en général, ajoute Mme Liau, et Célébrez vos racines a joué un rôle clé dans le programme des fournisseurs.
En 2024, tous les GRE ont joué un rôle consultatif dans la décision de Loblaw de verser un million de dollars à cinq organisations représentant des communautés canadiennes souvent marginalisées : la Black Business and Professional Association, la Fondation canadienne des femmes, le Holland Bloorview Kids Rehabilitation Hospital, le Conseil canadien pour l’entreprise autochtone et FIERTÉ au travail Canada.
Pour M. Camacho, coresponsable d’un sous-comité du GRE La Fierté, l’inclusivité est un facteur crucial de l’attrait à l’égard de Loblaw. « Je n’ai jamais envisagé de partir », dit-il, « et cela s’explique en grande partie par le fait que nous avons intégré la DEI dans nos activités quotidiennes. »
Loblaw se fixe des objectifs environnementaux ambitieux
Tonya Ridley, directrice d’un magasin Real Canadian Superstore à Leamington (Ontario), avoue que rien ne la mobilise plus dans son travail chez Les Compagnies Loblaw limitée que le rôle qu’elle et ses collègues jouent dans l’atteinte des objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) de l’entreprise.
« Nous nous concentrons quotidiennement sur la sensibilisation et l’éducation de nos consommateurs, ainsi que sur notre propre sensibilisation, déclare Mme Ridley. Nous avons tant de programmes dans nos magasins, comme le recyclage de produits tels que les miches de pain en chapelure ou le poulet chaud en sandwichs, et l’application Flashfood que les consommateurs peuvent utiliser pour acheter des aliments à prix réduit et proches de la date de péremption. C’est d’ailleurs le programme que je préfère. Il y a aussi les dons que nous faisons aux organismes de bienfaisance locaux qui nourrissent chaque semaine des centaines de personnes dans notre communauté. »
Ces initiatives, des priorités d’entreprise dont la mise en œuvre repose sur les collègues dans les magasins, se sont régulièrement développées au fil des ans, poursuit Mme Ridley, qui compte 28 ans d’expérience au sein du plus grand détaillant alimentaire du Canada. « La réduction des déchets alimentaires est quelque chose qui enthousiasme mes collègues et moi-même. C’est devenu un automatisme grâce à nos processus quotidiens. On entend souvent dire "Garde-le, ne le mets pas au rebut", car les collègues cherchent à savoir ce que l’on peut faire d’un produit avant de l’envoyer dans un site d’enfouissement, explique Mme Ridley.
Nous organisons des réunions et des promenades quotidiennes, la communication bidirectionnelle est constante et nous accueillons les commentaires pour nous assurer que tout le monde est informé et mobilisé. Sans les employés, nous ne pourrions pas accomplir tout cela. »
Le dévouement des collègues s’accorde parfaitement avec celui de Loblaw, affirme Sandra Kesseler, vice-présidente de l’intégration des enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance et de la communication de l’information. « Le ton donné par la direction est fabuleux, car, en tant qu’entreprise familiale, nous pensons à long terme plutôt qu’à ce qui est bon pour ce trimestre ou pour l’année », souligne-t-elle.
Loblaw accorde la priorité aux enjeux ESG dans tout ce l’entreprise entreprend et s’assure de faire ce qu’il faut pour les communautés qu’elle dessert, tant d’un point de vue environnemental que d’un point de vue social. Nous estimons que nous sommes des chefs de file lorsque nous nous comparons aux autres. »
C’est ce que confirme la trajectoire ascendante constante des résultats présentés dans les rapports annuels ESG de Loblaw depuis leur existence, en 2008. La publication anticipée des informations ESG de la Priorité 2024 met en évidence le fait que plus de 82 000 tonnes métriques de nourriture ont été détournées des sites d’enfouissement grâce à des initiatives de réacheminement des aliments et à l’augmentation des dons aux organismes de bienfaisance d’aide alimentaire. En outre, plus de 40 millions de dollars ont été investis dans plus de 500 initiatives de réduction des émissions de carbone.
Loblaw a également adopté les règles d’or de conception des emballages plastiques, élaborées par la Coalition d’action sur les déchets plastiques du Consumer Goods Forum (CGF). L’entreprise, note Mme Kesseler, a désormais atteint un taux de conformité de plus de 90 % aux règles d’or dans le cadre applicable (il s’agit notamment de lignes directrices telles qu’éviter les matériaux difficiles à recycler et réduire les emballages), et est en bonne voie pour atteindre un taux de conformité de 100 % d’ici à la fin de 2025.
Une initiative majeure concerne l’amélioration des systèmes de réfrigération dans les magasins de détail. Auparavant, les fuites de gaz réfrigérant étaient difficiles à détecter et nuisaient à l’environnement. « Nous avons exploité les données de nos systèmes de gestion centralisée de l’énergie pour mettre au point un système qui permet de détecter les fuites plus tôt. Dès la fin de 2023, ce système avait été mis en place dans plus de 300 magasins. Il devrait permettre de réduire les émissions de plus de 12 000 tonnes d’équivalent dioxyde de carbone par an, explique Mme Kesseler.
Compte tenu du nombre de réfrigérateurs et de congélateurs que possède Loblaw, c’est un grand pas en avant. En nous concentrant sur les domaines où nous pouvons avoir le plus d’impact, c’est-à-dire en redoublant d’efforts pour réduire les émissions de carbone et en nous attaquant aux déchets plastiques et alimentaires, nous pouvons utiliser notre taille pour changer les choses. »
Tout cela est très important pour Mme Ridley et ses collègues, souligne la directrice de magasin. « C’est très important d’être fier de l’entreprise pour laquelle on travaille. Ça fait toute la différence. Moi, je suis extrêmement fière de la mienne. »