L’Administration de pilotage des Laurentides suit une voie inclusive
Julie Bédard était prête à relever un nouveau défi et enthousiasmée par le potentiel du travail d’équipe lorsqu’elle s’est jointe à l’Administration de pilotage des Laurentides (APL) en 2023; et elle n’a pas été déçue.
« Vous pouvez être entouré de gens, mais si vous n’interagissez pas les uns avec les autres, vous ne travaillez pas en tant qu’équipe, vous travaillez simplement avec une équipe; il y a une grande différence », déclare la dirigeante principale des opérations, qui a plus de 25 ans d’expérience dans l’industrie du transport maritime.
Mme Bédard s’épanouit dans le travail d’équipe, une nécessité pour que l’administrateur du pilotage maritime puisse naviguer en toute sécurité sur le fleuve Saint-Laurent et la rivière Saguenay.
« Nous offrons des déplacements sûrs et efficaces sur le fleuve Saint-Laurent, et pour que cela soit possible, tout le monde doit jouer un rôle », dit-elle. « Quand on a le palet, si on ne le passe pas à la bonne personne, cela a des conséquences. »
Chaque geste d’un membre de l’équipe peut avoir un effet d’entraînement sur le voyage; de la répartition à la direction, et une bonne communication est donc la clé du succès. Pour faciliter ce type de travail d’équipe, Mme Bédard a adopté une approche inclusive des opérations.
« Je suis très fière de voir le respect qu’ils ont pour l’expertise de chacun et la façon dont nous travaillons ensemble pour être plus forts », dit-elle.
Mme Bédard a également observé que lorsque chaque employé se sent vu et respecté, l’incidence sur sa trajectoire de carrière est multipliée.
« Au cours de l’année écoulée, nous avons pu découvrir des talents émergents et des domaines d’intérêt parmi les membres de notre équipe simplement en les incluant, en les écoutant et en les observant », explique Mme Bédard.
L’inclusivité est également au centre d’un nouveau projet d’optimisation à l’APL, dirigé par Mme Bédard. Étant une petite équipe avec beaucoup de responsabilités, l’entreprise vise à améliorer les opérations en utilisant une approche inclusive pour « travailler plus intelligemment, pas plus dur », comme le décrit Mme Bédard.
Malgré ses dizaines d’années d’expérience, la méthode de Mme Bédard consiste à revenir à l’essentiel, en consultant chaque membre de l’équipe pour comprendre son rôle.
« J’ai découvert que tout le monde veut la même chose : donner le meilleur de soi-même et être vu. »
L’investissement de l’APL dans l’inclusion va au-delà de l’organisation pour bénéficier à l’industrie du transport maritime dans toute la province en accordant chaque année jusqu’à 10 000 $ en bourses d’études sur l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI) à des étudiants de l’Institut maritime du Québec.
Les bourses sont attribuées à des étudiants qui ont surmonté des problèmes liés à l’EDI au cours de leur perfectionnement personnel ou universitaire et qui ont fait preuve de leadership dans ce domaine.
« Il est important d’encourager ces étudiants à poursuivre leurs rêves », déclare Benjamin Fouchard, conseiller en communication et membre du comité de sélection.
« Beaucoup d’entre eux sont passionnés par le monde maritime depuis leur plus jeune âge », dit-il. « Cependant, comme l’école se trouve dans une région isolée, il faut beaucoup de motivation, de caractère et d’argent pour poursuivre des études là-bas. »
Le soutien financier de l’APL permet d’atténuer les préoccupations financières afin que les personnes de tous horizons puissent persévérer dans leurs études maritimes, en toute sérénité.
Bien que les bénéficiaires de la bourse n’aient aucun lien avec l’APL dans leur future carrière, il y a également un avantage pour l’ensemble du secteur à encourager ceux qui sont déjà enthousiasmés par l’industrie.
« L’industrie maritime est confrontée à une pénurie de main-d’œuvre », explique M. Fouchard. « Nous voulons aider à retenir ceux qui ont déjà une passion pour la mer. »
Pour M. Fouchard, le soutien apporté par l’APL à l’extérieur reflète la culture d’intégration qui l’a séduite lorsqu’il a été recruté il y a cinq ans.
« En tant que petite organisation, tout le monde est très accessible et conscient des obstacles », dit-il. « Nous sommes tous des experts dans nos domaines et respectés en tant que tels.
« C’est une grande culture de collaboration que j’ai trouvée intéressante dès le début. Tout le monde peut partager ses opinions à tous les niveaux et sans jugement. »