Labatt considère sa culture comme son avantage concurrentiel
Créée il y a 177 ans, la Brasserie Labatt du Canada compte non seulement sur un riche patrimoine culturel, mais aussi sur un profond dévouement envers l’innovation. Ces aspects de l’entreprise sont les deux faces d’une même médaille, dit Bea Grubesic, vice-présidente, Personnel.
« Nous avons toujours honoré notre héritage et nos principes directeurs. C’est ce qui nous permet d’innover et c’est pourquoi nous considérons notre culture comme notre avantage concurrentiel », a déclaré Mme Grubesic.
Pour rendre hommage à son évolution et se tourner vers l’avenir qu’elle veut bâtir, Labatt, établie à Toronto, a décidé de présenter sa plus récente innovation : le Cheers Fest d’octobre. « Nous rassemblons régulièrement nos employés », déclare Alexia Lee, gestionnaire, Image de marque et engagement des employés. « Mais le Cheers Fest, un événement d’une demi-journée organisé en direct de la brasserie Labatt dans sa ville d’origine de London, en Ontario, en est le point culminant ».
« L’événement réunit des employés d’un océan à l’autre pour célébrer trois piliers : nos marques, notre impact sur les collectivités et nos employés. »
En ce qui concerne le premier pilier, l’engagement de Labatt à présenter son portefeuille de plus de 70 marques – qui vont de Corona, Budweiser, Michelob Ultra à NÜTRL – figure de manière évidente dans l’un de ses 10 principes directeurs : « Bâtir des marques que les consommateurs adorent ». Christine Hamilton, gestionnaire des capacités de marketing, explique : « Travailler pour Labatt insuffle un sentiment de fierté parce que nos marques sont profondément ancrées dans la culture et la vie sociale canadiennes. Elles symbolisent l’identité nationale et rassemblent les gens. »
En ce qui concerne l’impact communautaire, l’engagement de Labatt remonte à ses débuts, fait remarquer Mme Grubesic, lorsque le fondateur John Kinder Labatt a fait don de 1 000 livres de farine à une soupe populaire de Londres pendant la dépression économique de 1859. Il se poursuit grâce à l’actuel programme de secours aux sinistrés de Labatt, dans le cadre duquel les chaînes de production de London et maintenant de Halifax passent de la production de canettes de bière à des bouteilles d’eau destinées aux personnes dans le besoin dans les régions touchées du pays. La longue histoire de Labatt éclaire également un autre de ses 10 principes directeurs : « Nous évoluons lorsque nos collectivités s’épanouissent. »
La culture du milieu de travail axée sur l’idée « nous sommes propriétaires » de Labatt était évidente pour Mme Lee dès ses débuts en tant que stagiaire en 2022, dit-elle. « La propriété n’est pas seulement une question de résultats, c’est une question de personnes. Lorsque vous faites partie d’une équipe qui partage votre passion, l’engagement des membres devient le vôtre, et ensemble, vous bâtissez quelque chose de plus grand. C’est quelque chose que je trouve évident depuis le premier jour. »
L’événement Cheers s’est terminé par ce que Mme Grubesic appelle un cinq à sept d’un bout à l’autre du pays, un moment qui a permis aux « employés de se réunir dans leurs locaux après la diffusion pour célébrer la journée et profiter de nos produits ».
« Cheers Fest nous a permis d’afficher notre culture d’une manière qui est tout aussi intéressante pour une personne de l’équipe de logistique à Moncton que pour un employé des renseignements sur les ventes à Vancouver », dit Mme Lee. « Tout le monde pouvait vraiment la ressentir, plutôt que d’en être simplement conscient, en délaissant son travail pendant un certain temps et en se réunissant avec les autres. »
Mais l’événement ne s’adresse pas seulement aux employés actuels. « Continuer d’être reconnu comme l’un des meilleurs employeurs pendant 12 années consécutives et même plus signifie que nous devons sensibiliser la prochaine génération de travailleurs à notre culture et aux personnes qui la façonnent », a déclaré Mme Grubesic. « Nous voulons aussi le communiquer à l’externe, à la nouvelle génération que nous désirons embaucher. »
Le siège social de Labatt à Toronto est son carrefour de l’innovation
Lorsque Doug Port a accepté son dernier poste aux Brasseries Labatt du Canada en mars 2023, l’une des premières tâches du nouveau vice-président, Beyond Beer, consistait à intégrer les cocktails en cannette de marque Cutwater. Comme si le lancement au Canada des cocktails prêt-à-boire les mieux vendus aux États-Unis n’était pas en soi un projet assez grand, il y avait d’autres innovations très rapprochées à l’horizon immédiat.
En Ontario, les variétés Cutwater et d’autres marques de Labatt seraient bientôt disponibles dans un nouvel endroit : les dépanneurs de la province; et Labatt investissait également des millions en technologie d’emballage qui verrait la fin des anneaux de boissons en plastique.
M. Port, comme Labatt en général, était prêt à tout. « Nous aimons toujours sortir de notre zone de confort ici, dit-il. L’innovation est au cœur de notre culture chez Labatt, et nous ne voudrions pas qu’il en soit autrement. »
Jaime Gancman, directrice principale de l’innovation depuis 2023, fait écho à M. Port. Elle s’est jointe à Labatt comme employée de la logistique il y a quatre ans, et a rapidement pris connaissance de l’équipe de l’innovation. « Tout ce que j’avais entendu dire sur Labatt comme excellent lieu de travail, avec des personnes exceptionnelles, avait déjà été confirmé, affirme-t-elle. Je voulais donc vraiment passer à l’équipe de l’innovation. Pour une personne qui souhaitait explorer de nouveaux produits et s’emballer pour les choses à venir, cette compagnie, surtout ce bureau, est un excellent endroit. »
« Notre siège social à Toronto est le carrefour de l’innovation pour Labatt, affirme Port, parce que l’innovation n’est pas possible en isolement : c’est un processus hautement collaboratif. » Les collègues qui entourent M. Port et Mme Gancman viennent de partout au Canada et dans le monde entier, contribuant divers goûts et diverses idées entre eux.
« Certains membres de mon équipe viennent de Winnipeg, de Vancouver, de notre brasserie d’Edmonton, de notre bureau de Calgary et des personnes qui ont commencé à Toronto, sont déménagés dans d’autres bureaux puis sont revenus, déclare Mme Gancman. Il y a beaucoup de mouvement pour des motifs de carrière. »
Ces collègues sont essentiels pour donner vie à tous les projets, ajoute M. Port. « Nous recevons des idées de tous les coins – de l’équipe juridique, des anecdotes de l’équipe d’approvisionnement, des personnes qui m’arrêtent dans les couloirs pour me parler de quelque chose qu’elles ont bu pendant leur voyage, de partout - et nous l’encourageons. »
Dans la catégorie du prêt-à-boire en croissance rapide, le tiers du volume vendu dans une année donnée consiste en nouvelles marques et saveurs, poursuit M. Port, y compris SVNS Hard 7UP de Labatt lancé en 2024 en partenariat avec PepsiCo Canada.
C’est pourquoi Mme Gancman a un deuxième réfrigérateur chez elle pour garder de nouveaux produits à essayer, de Labatt ou non, et c’est pourquoi M. Port considère le développement des dépanneurs en Ontario comme beaucoup moins un défi qu’une occasion de distribution. « Ça place nos produits à plus d’endroits pour permettre à la clientèle d’interagir avec nos marques et de les essayer. »
C’est aussi pourquoi il apprécie tant les commentaires de ses collègues. « Quand nous approchons du goût qui sera le choix final d’un nouveau lancement, nous pourrions avoir quatre versions, alors nous organisons une dégustation anonyme pour tout le bureau, dit-il. Mais ça ne s’arrête pas avec le lancement. Nous revenons auprès des employés ici avec un dépôt de produit sur leur bureau pour qu’ils l’essayent avec leurs réseaux afin de nous aider à comprendre ce qu’en pensent les gens. »
Ensemble, tout cela donne un réseau de rétroaction informateur solide, dit M. Port, mais son importance va au-delà de fournir des données brutes. « Ça fait vraiment en sorte que nos gens aient l’impression que l’innovation est un effort de toute l’équipe. »
L’approche unique de Labatt à l’égard des jeunes talents permet de former des leaders
Pour les Brasseries Labatt du Canada, le choix des candidats à son programme pour les stagiaires diplômés en gestion (Graduate Management Trainee, GMT) a toujours été plus une question de mentalité que de compétences, une attitude partagée par un grand nombre de ceux qui ont été acceptés, déclare le vice-président des ventes, Rob Legate. « Nous acceptons les généralistes », déclare M. Legate. « En fait, nous recherchons des généralistes. »
Il en sait quelque chose. Étudiant en finance à McGill en 2010, M. Legate s’est inscrit au Graduate Management Trainee (GMT) pour s’entraîner aux entretiens qui l’attendaient avec des employeurs du secteur financier. Il a reçu des offres d’une banque d’investissement – et une de Labatt. « Tout le monde, de mes mentors à mes parents, me recommandait fortement la banque d’investissement », se souvient M. Legate.
« Mais mon intuition me poussait dans l’autre sens », poursuit-il. « Quelque chose m’a attiré vers Labatt, car j’ai commencé à croire en son personnel et en sa culture au cours du processus d’entrevue. Et 14 ans plus tard, je n’ai jamais regretté ma décision ».
Taniya Spolia, gestionnaire de catégorie et membre de la cohorte 2021 du GMT, a commencé ses études universitaires dans un programme de sciences médicales avant de s’orienter vers les sciences sociales et la psychologie. « Le fait de ne pas avoir suivi la voie typique des études de commerce a eu une incidence positive sur ma candidature », dit-elle. « Les personnes chargées de l’entrevue étaient ravies d’avoir quelqu’un avec de nouvelles idées et un regard neuf à prendre en considération. »
Depuis son lancement en 2004, le programme GMT a permis à plus de 100 participants de bénéficier d’un accompagnement immersif, d’être en contact avec des cadres supérieurs et d’acquérir une expérience approfondie. Les participants passent d’une fonction à l’autre au sein de l’entreprise établie à Toronto (approvisionnement, marketing, logistique et ventes), et font l’expérience de différents sites à travers le Canada, et parfois plus loin. M. Legate a travaillé à Montréal, Edmonton, Calgary et St. Louis, tandis que Mme Spolia est allée à London (Ontario) et en Saskatchewan.
« Le GMT est loin d’être un programme linéaire », déclare M. Legate, qui reste impliqué dans le programme. « Nous évaluons les compétences et les ambitions de la personne, tout en tenant compte de nos besoins et des possibilités et défis qui se présentent à un moment donné. Il y a toujours des possibilités, parce que nous donnons la priorité à la promotion, au développement et à l’exploitation optimale de notre personnel. »
M. Legate et Mme Spolia se souviennent très bien de leurs premiers postes GMT à la Brasserie Labatt, et ce pour la même raison. « L’expression “choc culturel” n’est pas tout à fait appropriée », déclare Mme Spolia. « Mais voir qu’il s’agit en fait d’une petite communauté de personnes passionnées par ce qu’elles font m’a vraiment ouvert les yeux ».
M. Legate est d’accord. « Voir la passion que suscitent nos produits à tous les niveaux de l’organisation de l’approvisionnement a été une expérience formidable », déclare-t-il.
Mais l’aspect le plus précieux du programme de Labatt réside dans la manière dont les stagiaires sont soumis à « un niveau d’enrichissement adéquat », explique M. Legate. « Cela passe par une étendue permanente de leur niveau d’enrichissement – sous la forme de nouvelles fonctions ou de nouveaux projets qui élargissent les capacités de leurs fonctions actuelles.
Mme Spolia reconnaît que l’enrichissement » a été au cœur de son expérience. « Le principal avantage du programme de formation des cadres diplômés est qu’il vous apprend à vous sentir à l’aise dans des situations où vous ne l’êtes pas tout à fait », dit-elle. « Le programme GMT vous encourage à remettre en question le statu quo, ce qui renforce réellement votre confiance en vous. »
Pour Labatt, le développement durable est un effort collaboratif
Matt Costa, directeur principal de la durabilité et de l’approvisionnement à la brasserie Labatt du Canada, adore l’ampleur des ambitions écologiques de son entreprise. « Nous avons pris nos engagements plus tôt et dans un délai plus court que la plupart des autres fabricants de biens de consommation emballés, dit-il, à un moment où nous n’avions pas vraiment de feuille de route sur la manière de les atteindre, tout en sachant que nous avions les bonnes valeurs, les bonnes ressources et les bonnes personnes pour y parvenir. »
De par ses valeurs et son expérience, M. Costa est l’une de ces bonnes personnes. Après des études de premier cycle dans son Brésil natal et un MBA de l’université Cornell aux États-Unis, il est parti travailler en Suisse pour AB InBev, la société mère de Labatt. « En 2020, je suis devenu directeur de l’approvisionnement en orge et en malt pour l’Amérique du Nord et j’ai passé beaucoup de temps dans les champs des agriculteurs, afin de mieux comprendre ce qu’il faut faire pour cultiver de l’orge de qualité, qui devient du malt de qualité, qui devient de la bière de qualité », explique-t-il.
En 2024, M. Costa a pris en charge la gestion de l’approvisionnement en canettes d’aluminium dans tous les pays des Amériques. « Ça a été une expérience très intéressante. Je suis passé des matières premières, houblon, eau, orge, à l’emballage, qui est tout aussi important du point de vue de la durabilité. »
C’était en fait une formation appropriée pour le nouveau poste de M. Costa au sein de Labatt, une entreprise qui s’engage en faveur des chaînes d’approvisionnement courtes et des marques locales, ainsi que d’un avenir vert.
« Le développement durable est la bonne démarche, et il faut l’entreprendre de la bonne manière. Ma responsabilité chez Labatt est de trouver les meilleurs matériaux avec les empreintes environnementales les plus faibles aux meilleures conditions, appelons cela la durabilité économique, dans un équilibre qui s’étend à l’ensemble de la chaîne de valeur, explique M. Costa.
Il ne s’agit pas seulement d’avoir l’empreinte carbone la plus faible possible dans nos activités, mais aussi de travailler avec nos partenaires de la chaîne d’approvisionnement et de leur donner les moyens de devenir plus durables. Nous visons un équilibre optimal entre rentabilité, durabilité et partenariat, et l’ensemble du système s’en trouve amélioré. »
À Gatineau, au Québec, François Bernard-Hébert fait écho aux déclarations de M. Costa. En tant que responsable national de la flotte et des investissements de Labatt (la personne responsable de tous les camions de l’entreprise) M. Bernard-Hébert a supervisé l’introduction en 2024 de 10 camions électriques d’un demi-million de dollars dans le réseau de distribution du Québec. « Il s’agit d’un investissement massif qui doit se poursuivre tout au long de la chaîne », explique-t-il.
Il s’agit de la plus importante commande de camions électriques VNR pour Volvo Trucks au Canada, représentant près de 25 % de ses livraisons. Elle s’ajoute à l’achat, plus tôt dans l’année, du premier camion de réparation de service mobile à émission zéro de Labatt.
« C’est absolument la bonne direction, et ce ne sont pas seulement les cadres supérieurs qui s’approprient cette initiative, mais aussi les employés de première ligne, poursuit M. Bernard-Hébert. Les conducteurs, qui étaient heureux d’apprendre l’arrivée des véhicules électriques, ont gentiment fourni leurs commentaires. Nous comprenons tous que c’est là que nous devons aller pour la prochaine génération. »
M. Costa est également d’accord sur ce point. « C’est une source d’énergie et d’humilité que de travailler pour une entreprise qui intègre ses objectifs écologiques dans sa culture et qui ne considère pas le développement durable comme un élément à ajouter au modèle d’entreprise de base, déclare M. Costa. Je suis très enthousiaste à l’idée de développer ce que nous faisons, en veillant à ce que nous restions une entreprise prospère et respectée, qui honore le rôle que nous jouons en tant que gardiens de nos communautés, de notre industrie et de notre planète. »